L’adaptation passive d’une prothèse sur implant est considérée comme un facteur essentiel du succès à long terme. La précision du modèle de travail, qui en est le prélude, dépend de la technique d’empreinte, du parallélisme des implants et de leur profondeur d’enfouissement, du matériau d’empreinte et du modèle, ainsi que de la longueur des transferts. Les techniques d’empreinte peuvent être classifiées selon qu’elles sont dites de repositionnement (à porte-empreinte fermé) ou de ramassage (à porte-empreinte ouvert), qui elles-mêmes se subdivisent selon que les transferts sont rigidement reliés ou non.
Le présent travail est une revue de synthèse visant à comparer les différentes techniques d’empreinte et à analyser les méthodes d’évaluation employées dans les diverses études rencontrées. Cinquante-six études ont été retenues, dont 37 s’intéressaient à la distorsion linéaire et 17 à la variation angulaire. La plupart des distorsions, linéaires ou angulaires, étaient mesurées en deux dimensions, alors que les mesures en trois dimensions étaient rares. Plus de 80 % des études comparaient le fait de relier ou non les transferts, les systèmes à porte-empreinte ouvert ou fermé, et les différents matériaux d’empreinte. Moins de 20 % des études comparaient la précision obtenue en fonction du parallélisme des implants ou du type de connexion, interne ou externe.
En conclusion, les auteurs observent que les études récentes concluent à l’avantage des techniques de ramassage, à porte-empreinte ouvert, avec les transferts reliés.
Mais les auteurs remarquent aussi que, contrairement aux systèmes d’implants à connexion externe, les résultats obtenus avec les implants à connexion interne sont inconsistants, alors même que le nombre d’études concernant ces connexions internes est croissant.
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